Note :
Jean Leclerc Ancêtre des Leclerc d'Amérique -------------------------------------------------------------------------------- Jean Leclerc dit Le Bouteleux, est originaire de Dieppe, en Normandie. Fils de Jean Leclerc et de Perrette Brunel. Lorsqu'il arriva en Amérique il était déjà marié à Marie Blanquet, dite La Fougère, et ils avaient un fils, prénommé Pierre. Le père de Marie est Andrien Blanquet qui viendra également en Amérique où il mariera à Québec, le 7 novembre 1663, Anne LeMaître, veuve de Louis LeRoy. La famille s'établit à Sainte-Famille de l'Ile d'Orléans. Huit autres enfants naîtront de leur union. Jean Leclerc pratiquait le métier de tisserand en toile. On n'a pas retrouvé l'acte de sépulture de Jean Leclerc dans les registres de la Nouvelle-France. Selon le dictionnaire Jetté, il aurait été inhumé le 13 avril 1703 à La Durantaye. Le patronyme peut s'écrire de différentes façons : Leclerc, LeClair, Leclair, Leclaire, Leclercq, Leclère, Le Clère. Source: Le Centre de généalogie francophone d'Amérique.
dit LEBOUTELEUX
Venu marié au Canada, il a sans doute vu que l'industrie du tissage allait connaître un bel essor et fit l'acquisition d'un métier à tisser pour fabriquer les toiles, les étoffes et le drap. Le matériel utilisé était le lin, le chanvre et la laine. Parfois avec une certaine espèce d'ortie on faisait même de très bonnes cordes.
L'intendant Talon fit main basse sur tout le fil importé de France et obligea les habitants à en fabriquer eux-mêmes. Il encouragea le développement de la science du tissage et fit distribuer des métiers à tisser dans de nombreuses maisons particulières. Dès 1671, Talon annonça que d'ici trois ans les habitants du Canada pourraient subvenir à leurs besoins vestimentaires.
L’origine du nom Leclerc et sa fréquence au Québec
Les patronymes Leclerc ou Leclercq viennent de la moitié nord de la France. Ces deux noms renvoient au nom clerc qui désigne au départ un membre du clergé par opposition au laïc, mais qui, au Moyen-Âge, faisait aussi référence à quelqu’un de lettré. Il peut aussi se rattacher au surnom d’un officier public ou d’un personnage officiel comme par exemple un clerc de notaire.
Au moins 30 pionniers ont introduit le nom de Leclerc en Nouvelle-France, sans compter ceux qui portaient la variante Leclair. De ce nombre, une vingtaine ont laissé une descendance, dont cinq ont laissé une descendance patronymique jusqu’à nos jours. Il s’agit de Jean Leclerc de Dieppe en Normandie (marié avec Marie Blanquet à Dieppe en 1657); Guillaume Leclerc de Rouen en Normandie (marié avec Marie-Thérèse Hunault à Montréal en 1676); Julien Leclerc de Tanden en Bretagne (marié avec Élisabeth Sévigny à Québec en 1747); Nicolas Leclerc de Coutances en Normandie (marié avec Charlotte Gingras à Saint-Augustin-de-Desmaures en 1740) et Robert Leclerc de Rouen en Normandie (marié avec Marie Jalais à Québec en 1680).
Au Québec, en 1800, le patronyme Leclerc comptait 1508 fréquences. Les Leclerc arrivent aujourd’hui au 28e rang avec 21 500 individus. En France, les Leclerc occupent le 89e rang avec 30 600 porteurs du patronyme, concentrés principalement en Normandie. En Nouvelle-Angleterre, les Leclerc et les Leclaire ont pris diverses variantes telles que Laclure, La Clare, Leclave et même Ligth (traduction libre de Leclair).
Jean Leclerc dit Lafleur, ancêtre de Félix Leclerc
Jean Leclerc est né à Dieppe le 24 août 1635 de l’union de Jean Leclerc et de Perrette Brunet ou Brunel. Ses parents se sont mariés à Dieppe le 27 avril 1630. Il est le deuxième enfant d’une fratrie de cinq nés entre 1634 et 1645. Toujours à Dieppe, il épouse, vers 1658, Marie Blanquet, fille d’Adrien Blanquet. Entre 1659 et 1674, neuf enfants naissent de cette union.
Jean Leclerc, tisserand de métier, arrive en Nouvelle-France en 1660 et s’établit chez son beau-père à l’Île-d’Orléans. Il arrive en compagnie de son épouse et de leur fils Pierre né à Dieppe un an plus tôt.
Le 10 août 1662, il reçoit une concession de terre à Saint-Pierre (Île-d’Orléans). Le 18 août 1678, l’aveu et dénombrement du seigneur de La Chevalerie indiquent que Jean Leclerc possède huit arpents de front.
Le 25 février 1680, devant le notaire Paul Vachon, lors du contrat de mariage de sa fille Anne avec Jacques Bouffard, on mentionne que Jean Leclerc, maître bottier, est en France. Selon toute vraisemblance, le pionnier serait décédé en France en 1680, car au recensement de 1681, son épouse Marie Blanquet est déclarée veuve. Elle survécut vingt-neuf ans à l’ancêtre Jean Leclerc. À sa sépulture, on l’a dit âgée de 86 ans alors qu’elle n’avait que de 78 ans. Elle est inhumée le 11 septembre 1709 dans l’église de Saint-Pierre.
Jean Leclerc dit Lafleur a laissé la plus importante descendance de tous les Leclerc venus en Nouvelle-France, dont fait partie le chansonnier Félix Leclerc et François Leclerc, le fondateur des Biscuits Leclerc.
Texte : Marcel Fournier
Sources bibliographiques sommaires
Base de données personnelle de Marcel Fournier sur les pionniers de la Nouvelle-France
Base de données du Programme de recherche en démographie historique de l’Université de Montréal (PRDH)
Base de données du Fichier Origine
Base de données notariales Parchemin
Base de données d’Ancestry.ca
Base de données de BMS 2000
La Mémoire du Québec de 1534 à nos jours de Jean Cournoyer
Les noms de famille au Québec de Louis Duchesne
L’annuaire des citoyens du Québec
Institut généalogique Drouin
Association des familles Leclerc
né le 24 août 1635 à Dieppe, Normandie, France