Marie Rollet

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Note :

ANCETRE
Arrive en 1617 à Quebec. Leur maison était située dans la Grande Allée, près du jardin du Séminaire de Québec.

Son frère Claude, arrive a Quebec le 15 juin 1617

Marie Rollet naît à Paris en 1588, de parents inconnus. En 1602, elle épouse l'épicier et apothicaire Louis Hébert. Le couple a trois enfants: Anne (1602), Guillaume (1604) et Guillemette (1606). En 1604, Louis Hébert accompagne Samuelde Champlain et le sieur de Monts à Port-Royal en Acadie, où il séjourne de 1605 à 1607. La tentative d'établissement de colonie échoue. Louis Hébert et les colons rentrent en France. En 1610, une nouvelle expédition est organisée parJean de Poutrincourt, lieutenant-général de l'Acadie. Mme de Poutrincourt (Claude Pajot) et Marie Rollet auraient accompagné leurs maris à Port-Royal. Elles sont considérées comme les deux premières Françaises à s'établir volontairement sur le sol canadien. En 1613, suite à l'attaque de Port-Royal par le sous-gouverneur des colonies anglaises, Samuel Argall, les colons sont forcés de rentrer en France. à Paris, Hébert revoit Samuel de Champlain, qui le persuade de retourner s'établir dans la vallée du Saint-Laurent, où il a fondé Québec en 1608. Les Hébert vendent leur maison de la rue de la Petite-Seine à Saint-Germain-des-Prés et s'embarquent avec leurs enfants à Honfleur le 11 avril 1617.Lenavire accoste à Québec le 15 juillet suivant, après une traversée difficile. Contrairement à la plupart des voyageurs qui partent pour la Nouvelle-France, Hébert opte pour une vie sédentaire. Marie et son époux assurent les premiersleur subsistance en cultivant la terre. Leur fille aînée, Anne, et son mari Étienne Jonquest meurent peu de temps après leur mariage célébré à Québec en 1618. Leur autre fille Guillemette épouse Guillaume Couillard en 1621 et assurera la descendance de la famille. L'année suivante, Louis Hébert, devenu procureur du roi, laisse sa famille à Québec pour se rendre en France. à son retour en 1623, le duc de Ventadour, vice-roi de la colonie, anoblit la famille Rollet-Hébert, après lui avoir concédé le fief de Sault-au-Matelot, puis celui de Saint-Joseph en 1626. Louis Hébert meurt en 1627 après une chute sur la glace.
Le 16 mai 1629, Marie Rollet se remarie avec Guillaume Huboust, arrivé au Canada en 1627.
En juillet 1629, la prise de Québec par les frères Kirke, les pillages et les mauvaises récoltes provoquent le départ de la plupart des Français, à l'exception de la famille de Marie et d'une vingtaine de colons qui restent sur place malgré l'occupation anglaise. Lorsque la France reprend possession de la colonie en 1632, les jésuites reviennent en Nouvelle-France. Leur première messe est célébrée dans la maison de Marie Rollet qui, depuis son arrivée à Québec enseigne le catéchisme et le français aux jeunes Amérindiennes, notamment à celles qui seront envoyées en France en 1635 par les jésuites. Avec sa fille, elle assure également une formation de base aux petites Huronnes qui deviendront lespremières élèves des ursulines de Québec en 1639. Parmi, celles-ci, Marie Manitouabe8ich contractera, en 1644, le premier mariage mixte en sol canadien. Marie Rollet, aïeule des premières familles implantées au Canada, meurt le 27 mars 1649. En 1691, sa lignée compte déjà plus de 200 descendants.
On réduit souvent le rôle de Marie Rollet à celui d'auxiliaire de son époux, même si elle lui survit plus de vingt ans. Les Relations des jésuites sont les premiers documents à tenir compte de son action en Nouvelle-France. Elle a en outre suscité l'attention des historiens à la fin du XIXe siècle comme mère de famille exemplaire, et celle, plus discrète, de Laure Conan qui publia en 1912 un roman historique consacré à Louis Hébert, premier colon du Canada. En 1917, à l'occasion du tricentenaire de l'arrivée de la famille Rollet-Hébert à Québec, la ville de Québec inaugura au parc Montmorency un monument de bronze, dû au sculpteur Alfred Laliberté, à la mémoire de cette famille de pionniers.Plus récemment, dans son roman Le premier jardin (Seuil, 1988), l'écrivaine Anne Hébert évoque cette figure légendaire de l'aïeule comparée à Ève. Peu de travaux ont été réalisés sur la vie et les oeuvres de cette femme courageusedu XVIIe siècle, qui a contribué à sédentariser les Français venus au Canada et favorisé la naissance d'une véritable colonie de peuplement sur les rives du Saint-Laurent.


née ca 1580 à Paris, France
décédée le 27 mai 1649 à Quebec, Qc (âge : 69 ans)
Profession :
Numéro Sosa : 16309
Fille de Claude Roulette   et de Mrs Roulette



Conjoints 1 :
Louis Hebert ; unis ca 1602 à Paris, France

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Note :

ANCETRE.. Il devint le premier colon de la Nouvelle-France et premier pharmacien de la Nouvelle-France.
En 1607 il part avec le dernier groupe d'obstinés qui s'était attardé à Port-Royal, acharné jusqu'au dernier moment à rechercher les mines qui ont sauvé l'entreprise. Champlain s'embarque sur le Jonas le 3 septembre 1607 à Canseau. Il soigne autant blancs qu'indiens. Il arrive en 1617 à Québec. Il est épicier, apothicaire et défricheur en 1617. Il est nommé procureur du Roi par Samuel de Champlain en 1620. Il est inhumé au cimetière des Récollets, couvent St-Charles, Québec en 1627
Il meurt à la suite d'une mauvaise chute sur la glace.

 

Louis Hébert -------------------------------------------------------------------------------- Louis Hébert est né vers 1575 dans la région parisienne. Il était le fils de Nicolas Hébert et de Jacqueline Pajot. Il exercera, comme son père, le métier d\'apothicaire. Nicolas exerçait sa profession à St-Germain-des-Prés (Paris). Jacqueline décéda vers l\'an 1580 et Nicolas quitta également ce monde vers l\'an 1600. Jean de Biencourt fondera Port-Royal (Acadie) en 1605. Louis Hébert y viendra l\'année suivante. Il avait préalablement marié Marie Rollet en 1602, à Paris. Elle était de Paris et avait un frère nommé Claude. Après la mort de Louis, Marie mariera Guillaume Hubou en 1629. Après avoir fait quelques voyages dans le Nouveau monde et exploré une partie du continent, il décida de s\'y installer. C\'est ainsi qu\"il arrive à Québec le 15 juillet 1617, accompagné de son épouse et de trois enfants (Guillaume, Guillemette et Anne). Il sera le premier à cultiver la terre et y vivre de ce qu\'elle produisait. Louis devait quitter définitivement ce monde le 23 janvier 1627, mort écrasé par un arbre. Son seul fils, Guillaume, maria Hélène Desportes. De leur union est né un seul fils qui ne laissa aucune progéniture. -------------------------------------------------------------------------------- C\'est donc d\'autres origines qui donnèrent naissance à la grande famille des Hébert d\'Amérique. Paul Pierre Marie Hubert dit Hébert. Nous ne connaissons ni lieu ni date de naissance de Paul Pierre Marie Hubert dit Hébert . Il est né vers 1689 . Il a épousé à Contrecoeur circa 1716 Suzanne Laporte St Georges dit Labonté. Suzanne est la petite fille de Jacques Laporte dit St Georges et la fille de Jacques Laporte St Georges dit Labonté et de Made-leine Paviot . Les parents de Madeleine sont Jacques Paviot dit Lapensée, soldat du régiment Carignan de Salières, et Anne Michel, fille du roi . A Contrecoeur, le couple Paul Pierre Marie Hubert dit Hébert et Suzanne Laporte St Georges dit Labonté habitaient sur le rang du fleuve , 13 enfants sont issus de leur union . La seigneurie de St Denis sur le Richelieu n\'est officielle qu\'en 1740 et pourtant dès 1729 les Hubert dit Hébert et les familles affiliées par les mariages sont présentes dans ce bourg ( Les Laporte dit St Georges et dit Labonté, les Lacroix dit Bourgault ) Paul Pierre Marie Hubert dit Hébert est décédé à St Denis sur Richelieu le 10 Octobre 1758 à l\'âge de 69 ans . Ses enfants et les générations qui ont suivi ont été des pionniers pour l\'ouverture de bourgs devenues seigneuries et villages entre la Richelieu et la Yamaska : St Hugues de Bagot , Upton et Chambly . A Contrecoeur la rue Hébert à l\'arière de l\'Eglise de la Sainte Trinité est ainsi nommée en mémoire des pionniers Hubert dit Hébert . A St Denis sur Richelieu il en est de même pour la rue St Hubert. Michel Hébert, dit Laverdure, vint au Canada un peu avant 1670. Il faisait partie du régiment de Carignan. Le 1er septembre 1670, il épousa Anne Galais à Québec. Michel était le fils d\'Antoine et de Jeanne Leroy de Saint-Médéric-de-Paris. Jean Augustin Hébert, dit Jolicoeur, originaire de Caen, en Normandie, est arrivé à Montréal en 1641. Marié à Adrienne du Vivier avaient trois enfants: Jeanne, Léger et Ignace. Leurs deux fils se marièrent et eurent une progéniture nombreuse. On leur compte vingt-et-un fils. La plupart des québécois descendent de cette lignée. Thomas Hébert, dit Larose, originaire de Saint-Omer, diocèse de Bayeux, en Normandie, vint également au Canada. Il était le fils de Thomas Hébert et d\'Elisabeth L\'Homme. Le 7 février 1679, il se maria avec Barbe Benoît à Boucherville et ils eurent 5 filles et un fils (Jean-Baptiste). François Hébert, dit Lecompte de Roussy, était marié à Anne Fauconnier et étaient originaires du Mont Saint-Aignan, près de Rouen, en Normandie. Il vinrent au Canada en 1654 avec leur fils Nicolas. Ils eurent cinq autres enfants dont trois fils. Antoine Hébert, dit l\'Espérance, était originaire de Creuilly, diocèse de Caen, en Normandie. Il épousa en 1701, à Québec, Marguerite Gonthier, fille de Bernard Gonthier et de Marguerite Paquet. A travers les âges, d\'autres Hébert virent renforcer les rangs de cette famille nombreuse en terre d\'Amérique et perpétuer le nom du plus célèbre d\'entre eux, celui qui est condidéré comme le premier colon du Nouveau monde et qui, ironiquement, n\'aura pas eu de descendance.

 

LOUIS HÉBERT
Premier Acadien et premier Canadien
Maurice-L. Hébert (1888-1960) me disait naguère que Louis Hébert, notre ancêtre commun, était en même temps le premier Acadien et le premier Canadien. Maurice-L. Hébert a laissé, sur le sujet, un texte qu'il avait prononcé à Québecen 1946. Louis Hébert a son monument, bien en vue, au centre du Vieux-Québec, là où il cultivait sa terre. Tout près, apparaît la statue de son épouse, Marie Rollet, entourée de ses trois enfants en bas âge. De l'autre côté de Louis Hébert, une autre statue représente Guillaume Couillard de Lespinay, gendre de Louis Hébert et l'époux d'une des filles qui figurent avec Marie Rollet. Voilà donc un monument très instructif sur Louis Hébert et sa progéniture. Il est dû au sculpteur Alfred Laliberté. Premier Acadien Louis Hébert est venu en Acadie en 1604, au cours d'une expédition avec Champlain, Jean de Poutrincourt (son cousin), et plusieurs autres. En 1606, il a signé un engagement de s'y établir. Son père était Nicolas Hébert, apothicaire de la reine de France, Catherine de Médicis. Louis hérita de son père l'amour de la science médicinale. Il trouvait les bases de ses médicaments dans les plantes. D'où son goût pourla culture des plantes. Il rêvait de découvrir de nouvelles plantes en Amérique et d'en cultiver d'autres. Mais sa motivation profonde était d'instruire les indigènes du Canada et de les gagner à la civilisation chrétienne. Sagard rapporte qu'il disait avant de mourir : «J'ai passé les mers pour venir les secourir, plutôt que pour aucun intérêt particulier.» Cette motivation était d'ailleurs celle de la plupart des fondateurs du Canada français. Plan de l'Habitation de Sainte-Croix Il faut se rappeler que Louis Hébert est venu en Nouvelle-France durant la période la plus dure, celle des «conquistadors» qui exerçaient un monopole commercial de la fourrure. Lionel Groulx écrit : «Les mercantis ne veulent à aucun prix du plus modeste noyau de communauté humaine qui aurait fatalement ses intérêts propres, lesquels pourraient contrecarrer les intérêts du commerce... Ils abreuveront des pires avanies un colon têtu comme Louis Hébert». On comprend que Louis Hébert ait pu appuyer la cause des récollets qui demandaient au roi de ne pas envoyer au Canada des gens de religion étrangère ce qui, à cette époque, aurait rendu les rapports encore plus difficiles, au milieu d'une vingtaine d'habitants. Maurice-L. Hébert parle d'un «appel mystérieux de Dieu qui attirait Louis Hébert vers des contrées inconnues.» En Acadie, écrit-il, «il exerce son zèle, soit en étudiant les idiomes des indigènes (devenant de la sorte notre premier linguiste), soit en se familiarisant avec les propriétés médicinales de nos plantes et en soignant les malades, soit en cultivant la terre pour juger de sa productivité et assurer à la colonie naissante des primeurs bien nécessaires. Grâce à sa science et à son habileté, il réussit à enrayer enfin le scorbut, maladie nouvelle pour les Français ». Maurice-L. Hébert écrit encore que Louis Hébert est le « premier semeur de blé en Acadie.» Ce n'est pas un «aventurier» dit-il, ni un «mercanti». C'est à Port-Royal en Acadie, qu'avec Champlain, Dupont-Gravé et quelques autres, il s'établit [...]. «Hébert est donc ainsi l'un des premiers Acadiens, et le co-fondateur de Port-Royal [...] il dispose même du commandement en Acadie ». Louis Hébert dut faire un aller-retour en France en 1606-1607, après une razzia de Port-Royal par les Hollandais et une révocation de la colonie par la France (F.-X. Garneau I). Avant la fondation de la Virginie, en 1607, Louis Hébert a exploré les côtes américaines avec Champlain pour y choisir un lieu d'établissement. Il a même aménagé un potager au Massachusetts. Mais il a dû fuir précipitamment ce lieu devant une attaque des Amérindiens. Pour Louis Hébert, Port-Royal en Acadie semblait plus hospitalier et plus favorable à la culture de la terre. C'est donc là qu'il sema le blé et les pommiers. Il fit un si beau jardin qu'il émerveilla Marc Lescarbot, premier historien de l'Acadie. «Le Sieur de Poutrincourt, écrit Lescarbot, fit cultiver un peu de terre pour semer du blé et y planter de la vigne, comme il fit à l'aide de notre apothicaire, M. Louis Hébert, qui, outre l'expérience qu'il a dans son art, prend plaisir au labourage de la terre.» Malheureusement, à la fin de l'année 1613, une expédition de la Virginie vint chasser les Acadiens de Port-Royal; Louis Hébert dut donc retourner en France. Il avait tout de même travaillé près de dix ans à la fondation de l'Acadie. Il a bien mérité le titre d'Acadien que Maurice-L. Hébert lui donnait. Mais quel mystérieux appel était à l'oeuvre dans l'âme de Louis Hébert pour que cet homme, bien nanti en France, veuille encore en 1617 revenir en Nouvelle-France? Champlain, partant pour la vallée du Saint-Laurent en 1617, Louis Hébert décida de l'accompagner. Il vendit ses biens et partit avec son épouse et ses enfants. Il traversa une troisième fois l'océan périlleux. En 1985, la Société canadienne des postes rendait hommage à Louis Hébert non pas comme colon mais comme apothicaire. Cette émission voulait souligner le 45e Congrès international des sciences pharmaceutiques, tenu à Montréal. (Design : Clément Malenfant)
Premier Canadien à cette époque, la traversée de l'océan était une expédition risquée. Les naufrages y étaient fréquents. On n'était jamais certain d'arriver vivant de l'autre côté. Maurice-L. Hébert écrit qu'on naviguait alors sur des vaisseaux à voile si petits et si fragiles qu'on ne leur donnerait même pas le nom de goélettes aujourd'hui. Il a fallu plus de deux mois à Louis Hébert pour traverser l'Atlantique avec sa famille. Arrivée à Tadoussac, au milieu de juin 1617,c'est en barque que la famille a pu se rendre à Québec. Le fief alloué à Louis Hébert était à la haute ville, près du château Frontenac actuel. Tout était en forêt à cette époque. Les quelques arrivants étaient groupés au fort Champlain, à la basse ville, près du débarcadère des bateaux. Plus tard, Louis Hébert obtint d'autres arpents dans la basse ville, près de la rivière Saint-Charles (le fief de Lespinay).Cette terre a plutôt servi à son gendre, car Louis Hébert est mort peu de temps après. On y voit aujourd'hui la rue Lespinay. La vie n'était pas facile pour le premier agriculteur du pays, comme on l'a vu. Hébert était soumis à la compagnie de traite de fourrure qui voyait, dans la culture de la terre, un commerce qui lui ferait du tort : la France arrêterait de subventionner la compagnie, voyant que le pays pouvait se subvenir à lui-même. Louis devait donc s'astreindre à ne nourrir que sa famille et les gens de la compagnie. On n'avait pas permis qu'il apporte une charrue de la France. Louis Hébert a dû travailler à la «bêche» et à la hache. Cet homme avait certainement du courage et de la vertu pour s'agripper au sol du nouveau continent, coûte que coûte. Heureusement, il avait l'appui de Champlain, qui le nomma en 1620 procureur du roi. Voici comment Champlain parle du travail de Louis Hébert à Québec: «Je visitai les lieux, les labourages des terres que je trouvai ensemencées et chargées de beaux blés, les jardins chargés de toutes sortes d'herbes, comme des choux, raves, laitues, pourpier, oseille, persil et autres herbes, citrouilles, concombres, melons, pois, fèves, et autres légumes aussi beaux et avancés qu'en France.» De plus, Louis Hébert avait une grande qualité : à Québec, comme en Acadie, il s'entendait parfaitement avec les aborigènes et parlait leur langue. Ceux-ci l'aimaient et l'appelaient «Le ramasseur d'herbes.»Avec les « herbes » qu'il faisait fermenter, il inaugura nos brasseries de bière, comme il avait inauguré la fabrication de vin avec les vignes et le cidre avec les pommes en Acadie. Maurice-L. Hébert parle en ces termes du travail de Louis Hébert à Québec : «Hébert s'identifie au sol. Il bâtit sa maison et s'y installe définitivement. Il abat des pans de forêts et cultive, à la bêche, les dix arpents du terrain où se trouvent aujourd'hui, à Québec, le grand et le petit Séminaire, l'Université Laval et les rues Sainte-Famille, Hébert et Couillard. Au temps de la famine, chacun se tourne vers Louis Hébert pour être secouru. Jusqu'à sa mort, il ne cessa de défricher et de cultiver ses deux fiefs nobles du Sault-au-Matelot et de Lespinay, plus au profit de la colonie qu'au sien propre. Mais ce n'est que deux années après les funérailles d'Hébert que Couillard obtiendra la permission de recevoir la charrue dont son beau-père avait tant et si vainement rêvé! Louis Hébert avait établi la première ferme modèle au Canada, en dépit des bien faibles moyens dont il disposait.» Selon les historiens, Louis Hébert avait des bovins qu'il faisait paître le long de la riviere Saint-Charles. Maurice-L. Hébert parle des boeufs que Louis Hébert avait importés pour le travail des champs. Avec sa «ferme modèle», Louis Hébert devait tracer la voie à ceux qui viendraient par la suite ouvrir des terres à Québec. Malheureusement, Louis Hébert a fait une chute fatale sur la glace, durant l'hiver de 1627. Il en est mort peu de temps après, à l'âge de 52 ans. Marie Rollet L'épouse de Louis Hébert, Marie Rollet, était une femme de la trempe de son mari. Vaillante et fidèle, elle s'est donnée entièrement à sa famille, à Paris et en terre d'Amérique, surmontant des périls extraordinaires et bravant de nouveaux dangers dans le pays, après la mort de son mari. Maurice-L. Hébert(qui a le mieux parlé du couple Hébert - Rollet) écrit : «...aussi héroïque que son époux, on la vit tenir sa maison, éléver sa famille, aider aux travaux de la ferme, secourir les voisins, assister les malades et enseigner aux indigenes. Elle fut la première institutrice canadienne. Elle montra la plus grande fortitude lors des attaques répétées des sauvages et donna toute la mesure de sa détermination et de sa volonté en refusant, en 1629, quoiqu'elle fût veuve et ne pût compter que sur son gendre pour la protéger, de rentrer en France, comme le lui offraient les frères Kertk qui venaient, au nom de l'Angleterre, de recevoir la reddition de la ville de Québec et de la colonie épuisée par la famine et le manque d'armes et de munitions.» Maurice-L. Hébert a comparé Marie Rollet à Maria Chapdeleine pour son attachement à la terre. Après un temps de veuvage, elle s'est remariée, en 1629, avec un compagnon de son époux, Guillaume Hubou, pour continuer le travail sur la ferme. Elle n'eut pas de descendance de ce second mariage. De Louis Hébert cependant, Marie Rollet a eu un garçon et deux filles. Le garçon, Guillaume (mort en 1639), épousa Hélène Desporte; ils eurent Joseph, marié à Charlotte de Poitiers et Françoise qui épousa Guillaume Fournier. Joseph est mort après avoir été capturé par les Iroquois en 1661. Il n'a pas laissé de descendance. Françoise Hébert (fille de Guillaume Hébert) et Guillaume Fournier eurent quinze enfants qui perpétuèrent la descendance de Louis Hébert et de Marie Rollet. La statue de Louis Hébert, à Québec. Photo Robert Ledoux
Quant aux filles de Louis Hébert, Guillemette a épousé Guillaume Couillard de Lespinay. Elle aussi, par ses enfants, perpétua la filiation de Louis Hébert. Ils eurent une dizaine d'enfants, mais deux garçons furent tués par les Iroquois. Guillemette est la seule fille de Louis Hébert à avoir laissé une progéniture. L'autre femme qui a laissé une progéniture est Françoise, sa petite-fille. Ces deux femmes, avec leur mari, sont à l'origine de la plus grande descendance au Canada. Il n'est guère de familles anciennes au Québec qui ne relèvent d'elles. L'autre fille de Louis Hébert et Marie Rollet, Anne, s'est mariée mais est morte sans laisser de descendance. L'abbé Couillard écrit : «Le père Joseph, dit Sagard, fit le premier mariage au Canada entre Étienne Jonquest de Normandie et Anne Hébert, fille aînée de Louis Hébert qui depuis un an était arrivé à Québec.» Le père Le Jeune ajoute que les époux sont morts tous deux en 1619, c'est-à-dire deux ans après l'arrivée de Anne avec son père, sa mère et les autres membres de la famille Hébert - Rollet en 1617. Marie Rollet est décédée en 1649. Elle s'était mariée à Paris en 1602 à Louis Hébert. Sa vie fut entièrement dévouée à ses trois enfants et à l'oeuvre de fondation du Canada. On sait qu'elle hébergea, à partir de 1632, des orphelines indigènes pour les instruire. Elle était très amicale avec les autochtones, comme son époux d'ailleurs qui était interprète auprès de ceux-ci pour les missionnaires et les étrangers. Conclusion Maurice-L. Hébert parlait de Louis Hébert comme d'un «type intéressant entre tous par son courage et son amour de la liberté» áa l'origine de notre histoire. Le premier habitant à Québec est un modèle par sa «persévérance» et sa «calme volonté qui triomphent de tout». L'écrivain et directeur du tourisme, Maurice-L. Hébert, rappelait l'affirmation de Champlainà propos de Louis Hébert : «Il travailla pour les autres et non pour lui». On pourrait en dire autant de son épouse Marie Rollet. Ils sont des figures remarquables dont on peut être fiers. Il n'est pas étonnant qu'on ait voulu garder leur mémoire par des écrits et des monuments. Maurice-L. Hébert avait l'occasion de parler souvent de Louis Hébert, puisqu'il était directeur du tourisme à Québec. Le bureau touristique était (comme aujourd'hui) sur l'emplacement mêmede la propriété de Louis Hébert (rue Sainte-Anne actuelle). En appelant sa fille, Anne, Maurice-L. Hébert a peut-être pensé à la première fille de Louis Hébert, Anne, première européenne mariée à Québec. En Acadie, le souvenir deLouis Hébert est marqué par une rivière et une île nommées Hébert. Marc Lescarbot avait déjà indiqué la rivière Hébert sur sa carte de l'Acadie. Placide Gaudet spécifia que ce toponyme fut donné en mémoire de Louis Hébert «l'apothicaire parisien qui a vécu plusieurs années en Acadie». La rivière Hébert est aussi appelée Imbert et Bear River, qui sont des corruptions de Hébert. On voit cette rivière près de Annapolis Royal, autrefois Port-Royal. Un historien a écrit, en parlant de Louis Hébert à Québec : «C'est en Acadie que Champlain avait connu ce bon apothicaire. Il se souvenait combien Hébert adorait la terre. Les grandes qualités de courage, de paix et de bonté de cet homme avaient marqué son passage en Acadie». Le déracinement des premiers Acadiens par l'Anglais, Samuel Argall, n'a pas altéré l'attachement de Louis Hébert envers la Nouvelle-France, puisqu'il y est revenu pour y vivre et y mourir. Il aura été environ cinq ans en Acadie et dix ans à Québec. On a l'habitude de dire que Louis Hébert a été le premier colon du Canada. Mais cette généralité nous fait oublier qu'il a été avant tout un explorateur, un linguiste, un médecin, un pharmacien, un fondateur et un commandant de pays.


   né ca 1575 à Paris, France
   décédé le 23 janvier 1627 à Quebec, Qc (âge : 52 ans)
   Profession :
   Numéro Sosa : 16308
   Fils de Nicolas Hebert   et de Jacqueline Pageot

Enfants avec le conjoint : 3
  ( 13ème génération côté maternel )Guillaume Hebert( 13ème génération côté maternel ) 
né ca 1614 à Paris, France, décédé le 23 septembre 1639  (âge : 25 ans)  à Quebec, Qc
 
  Anne Hebert 
née ca 1600 à Paris, France, décédée ca 1619  (âge : 19 ans)  à Quebec, Qc
 
  Guillemette Hebert 
née ca 1606 à Quebec, Qc, décédée le 20 octobre 1684  (âge : 78 ans)  à Hopital Hotel-Dieu de Quebec, Qc
 
Ré-organisation des rangs
Conjoints 2 :
Guillaume Hubou ; unis le 16 mai 1629 à Quebec, Qc, contrat reçu à  

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Note :

se nomme aussi HUDON, HUBOUT, HUBOUST


   né ca 1617
   décédé le 18 mai 1653 à Quebec, Qc (âge : 36 ans)
   Profession :
   Fils de Jean Hubou   et de Jeanne Goupil

Enfants avec le conjoint : 0