Marie Crevet

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née ca 1615 à Calvados, France
décédée le 22 novembre 1695 à Baie St. Paul, Charlevoix, Qc (âge : 80 ans)
Profession :
Numéro Sosa : 3575
Fille de Pierre Crevet   et de Marie Lemercier



Conjoints 1 :
Robert Caron ; unis le 25 octobre 1637 à Notre Dame de Quebec

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Note :

Les origines
des Caron d'Amérique
«Sur les bords d'un long fleuve tranquille» illustre bien la destinée des Caron d'Amérique dont les ancêtres se sont implantés le long du Saint-Laurent au dix-septième siècle et qui, pendant des décennies, se sont répandus le long dece cours d'eau qui dominait l'ensemble de la vie économique et sociale.
Robert Caron arriva en Nouvelle-France, vraisemblablement en 1635, sur un bateau de la Compagnie des Cent-Associés venant de Dieppe. Il se fait attribuer une concession par Pierre LeGardeur de Repentigny, seigneur d'une partie de la côte deBeaupré, et il s'établit aussitôt près du Sault Montmorency.
Le 25 octobre 1637, il se marie à Québec avec une jeune normande, Marie Crevet, fille de Pierre et Marie LeMercier, de Benouville, diocèse de Bayeu.
C'est là que naquit son premier enfant, Marie, en 1639. Quand naquit son deuxième enfant, il s'était déjà rapproché de Québec, au Côteau Ste-Geneviève, et faisait baptiser Jean-Baptiste le 10 juillet 1641 à Québec. Le 4 octobre 1642, il vendit sa terre de Montmorency à Guillaume Couillard pour la somme de cent cinquante livres en argent.
Dès le printemps de 1643, Robert Caron s'adonne donc au défrichement au Côteau Ste-Geneviève et en 1649 il recevait de la compagnie des Cent-Associés le titre officiel de Propriétaire de sa concession de 40 arpents. M. D'Ailleboust, gouverneur, lui ajoute vingt arpents en 1651.
En 1654, Robert Caron vend sa propriété du Côteau Ste-Geneviève pour aller s'établir sur la côte de Beaupré sur une terre qu'il s'était choisie et située à environ un mille de l'actuelle basilique Ste-Anne. Il avait déjà six enfants dont Marie, Jean-Baptiste, Joseph, Robert, Pierre et Aymée.
Robert Caron décéda à l'Hôtel-Dieu de Québec le 8 juillet 1656 à l'âge de 44 ans. Nous n'avons aucun renseignement sur les circonstances de sa mort.
D'autres Caron ont émigré au Canada par la suite et certains se sont établis aux Etats-Unis.
ROBERT CARON
L'ancêtre de la première famille Caron s'appelle Robert, né vers 1611, mais on ignore son origine, peut-être de Saint-Onge. Il est arrivé à Québec, le 4 juin 1634, jour de la Pentecôte.
Le 25 octobre 1637, Robert épouse Marie Crevet, dans la chapelle de Notre-Dame de la Recouvrance. Elle est originaire de Bénouville, non loin de Caen en Normandie et fille de Pierre Crevet et Marie LeMercier.
Sept enfants naissent de cette union. Quatre de leurs enfants ont un lien dans cette description. Tout d'abord une fille, Marie Caron, qui, en 1656, fonde une famille avec Jean Picard, né en 1635 en Picardie, fils de l'ancêtre Jean Picard et de Renée DeSuronne. Marie Caron, à qui elle ne donne qu'une fille, car son destin est tragique. Le 5 juin 1660, un parti de huit Hurons alliés aux Iroquois s'emparent d'elle et de quatre enfants. Quand les canots atteignent la pointe deLévy, des Francais, accompagnés d'Algonquins, les interceptent. Dans l'engagement, Marie Caron reçoit une blessure fatale. Leur fille, Louise Picard, née en 1659, se marie en 1673, avec l'ancêtre Louis Gagné , né en 1643, à St-CômedeVair.
Après Marie Caron, un fils naît de Robert Caron et Marie Crevet en 1641, Jean-Baptiste Caron. Il épouse en 1661, Marguerite Gagnon, fille de l'ancêtre Jean Gagnon et de Marguerite Cauchon . Elle lui donne dix enfants, dont deux fillesqui nous concernent dans cette description généalogique. Marguerite Gagnon, née en 1668, épouse en 1685, Noël Paré, puis la deuxième, Geneviève Gagnon née en 1677, épouse en 1694, Jean Bernier et en secondes noces Jacques Rodrigue le7 juillet 1718, à Cap St-Ignace.
Puis, la troisième enfant du couple, Robert/Marie, Catherine Caron, est née le 23 novembre 1649 et, devient l'épouse en 1662, de l'ancêtre Jacques Dodier, de Champaisant, arrondissement de Mamers, évêché Le Mans, au Maine, en France. Catherine Caron lui donne cinq enfants, dont trois filles Dodier nous concernent. L'ancêtre Jacques Dodier est décédé le 30 novembre 1677, à Beaupré et sa veuve Catherine Caron s'est remariée en 1680, à Pierre Dupré.
La première fille Dodier, Barbe, née en 1664, épouse en 1680, Ignace Gagné . La deuxième, Anne Dodier, née en 1671, épouse en 1689, Noël Simard . Puis la troisième, Claire Dodier, née en 1675, épouse en 1690, son beau-frère, Pierre Simard, frère de Noël.
La dernière de la famille des pionniers Caron/Crevet, Aimée Caron, née vers 1656, devient en 1677, l'épouse de Noël Langlois , dit Traversy et lui donne cinq enfants dont Marie-Anne Langlois, née vers 1675, qui épouse Jean Côté , en 1694.
La mort de Robert Caron semble s'être produite de façon aussi subite qu'inattendue. Il n'a que 44 ou 45 ans, à son décès survenu le 8 juillet 1656, sans ne jamais savoir comment il est mort.
Le 27 juillet 1666, soit dix ans après le décès de Robert Caron, Marie Crevet épouse Noël Langlois , veuf de Françoise Garnier. Marie rend l'âme, le 22 novembre 1695, à l'âge de 86 ans.

 

Un des premiers colons
L'ancêtre Caron, Robert, est un des tout premiers Français à s'être établi en Amérique du Nord
Deux membres de la famille Caron
Le moins qu'on puisse dire, c'est que les Caron ne se firent pas prier longtemps pour venir en Nouvelle-France. Robert, le premier ancêtre Caron, compte aussi parmi les premiers colons enracinés, les fondateurs du pays. Déjà, avant lui, Joseph Le Caron a été l'un des premiers missionnaires de la jeune colonie. Ce Récollet, un contemporain et un compagnon de Champlain, est arrivé dès 1615, soit sept ans après la fondation de Québec.
Né en France vers 1586, il était une sorte de provincial des Récollets, une branche des Franciscains qui, comme les Jésuites, faisaient passer le rayonnement de leur foi religieuse avant leur propre vie. La plupart de ces missionnaires valaient mieux que les biographies édifiantes que l'Église catholique a imposées aux fidèles. Ils étaient tout sauf des illuminés et des fanatiques. Joseph Le Caron était l'un de ces hommes admirables qu'il faut regarder avec les yeux deleur époque. La vérité historique oblige de dire que sans ces communautés religieuses d'hommes et de femmes, la Nouvelle-France n'aurait été qu'une belle utopie. Et jamais un pays n'aurait pu naître et grandir à partir des rives du Saint-Laurent. Les missionnaires n'étaient pas des fondateurs de lignée, par définition. Ils n'en participèrent pas moins à la fondation du pays.
Après la capitulation de 1629 devant les frères Kirke, ces corsaires au service de l'Angleterre, Joseph Le Caron, comme Champlain et comme 60 des 80 habitants de la colonie, sera forcé de rentrer en France. Il y mourra, victime de l'épidâemie de peste de 1632. Ce " fou de Dieu " était aussi profondément attaché à la Nouvelle-France.
D'où venait l'ancêtre ?
Les différentes versions au sujet des origines de l'ancêtre Robert Caron pourraient à elles seules faire l'objet d'un ouvrage volumineux. Tous les généalogistes patentés, dirait-on, ont écrit sur l'ancêtre Robert Caron tant son parcours est intrigant. Dans son ouvrage en 30 tomes, Nos ancêtres, Gérard Lebel résume l'opinion de plusieurs au sujet de l'origine française du premier ancêtre des Caron. Et il pose la question : " D'où est-il venu ? Trois siècles et demiont coulé au fond du sablier et les généalogistes n'ont pu encore trouver de réponse absolument sûre à la question... "
Dans Le Bulletin de recherches historiques (1937), l'abbé Yvanhoe Caron rejoint le père Julien Déziel et ses Médaillons d'ancêtres pour avancer que Robert Caron est originaire de la Saintonge (la Charente maritime d'aujourd'hui). " Quelques auteurs, écrit l'abbé Caron, ont prétendu que Robert Caron venait de la Normandie, d'autres ont dit qu'il était Breton. Plus nous étudions les origines des premiers colons du Canada, plus nous nous convainquons qu'il y avait parmi ceux qui vinrent dans la Nouvelle-France, de 1630 à 1640, une forte proportion de gens de la Saintonge et de l'Aunis... Robert venait de la Saintonge et il s'embarqua à La Rochelle pour le Canada. "
Un autre généalogiste marquant, le père Archange Godbout, a découvert que plusieurs familles Caron habitaient La Rochelle au XVIIe siècle. Elles étaient pour la plupart protestantes, ce qui ne veut pas dire que l'ancêtre Robert l'était.
Gérard Lebel conclut que le dossier au sujet de l'origine de Robert Caron reste ouvert. Il signale, fait important, que son acte de mariage est disparu avec les autres actes inscrits aux registres de l'église Notre-Dame de Québec avant 1640. Le 15 juin de cette année-là, un incendie les a réduits en cendres, en même temps que les papiers du greffe et une grande partie des contrats entre particuliers. On a tenté de les reconstituer à partir de la mémoire des familles etdes témoins de l'époque, mais ils sont forcément restés incomplets. Cela explique la difficulté des généalogistes avec les origines de certains ancêtres.
Gérard Lebel se fie pour sa part à un écrit attribué à l'intendant Talon selon lequel Robert Caron serait arrivé à Québec avec Robert Giffard, le 4 juin 1634. Si c'est le cas, il serait embarqué, à Dieppe, à bord d'un vaisseau desCent-Associés commandé par le capitaine Nesle. Le généalogiste Michel Langlois fait autorité. Dans son Dictionnaire biographique des ancêtres québécois, il écrit : " La période et le contexte de son arrivée au pays, tout comme le fait qu'il épouse une Normande et se fixe sur la Côte Sainte-Geneviève en 1642, nous portent à croire qu'il était lui-même d'origine normande. L'acte de baptême d'un Robert Caron, fils de Johan Caron, trouvé au registre de la paroisseSaint-Vivien de Rouen en 1613, pourrait bien être le sien. " Michel Langlois fixe au 30 novembre 1636 la date de son arrivée au pays
Pour sa part, l'Association des familles Caron d'Amérique se contente de mentionner dans son site Internet que " Robert Caron arriva en Nouvelle-France, vraisemblablement en 1635, sur un bateau de la Compagnie des Cent-Associés venant de Dieppe, en Normandie ". Cette association qui compte 705 membres, dont 426 membres à vie, a bien raison de ne pas faire un plat avec le mystère des origines de l'ancêtre. Ce qui importe c'est son mariage, heureux, semble-t-il, avec Marie Crevet et son installation non moins réussie dans son pays neuf. Robert a fait tout très vite à partir de son arrivée. C'est peut-être qu'il sentait qu'il y avait urgence.
Pionnier à Québec
Quelques mois après être débarqué à Québec, Robert Caron s'installe dans ses meubles et prend épouse.
Il se fixe d'abord sur la côte de Beaupré à un endroit appelé Longue- Pointe, sur une terre que lui concède Pierre Le Gardeur de Repentigny. Et, le 25 octobre 1637, il épouse, à Québec, Marie Crevet, fille de Pierre Crevet et de feueMarie Lemercier, de Bénouville, évêché de Bayeux, en Normandie. Le mariage a lieu dans la chapelle Notre-Dame-de-la-Recouvrance. Il est béni par le jésuite Charles Lallemant, qui faisait fonction de curé à Québec. Jamen Bourguignon,unami, Noël Langlois, un colon de la première heure, et Robert Giffard, chirurgien et seigneur, assistent au mariage comme témoins. De cette union naîtront sept enfants.
Robert ne reste pas longtemps sur la côte de Beaupré. Dès octobre 1642, il vend sa maison et sa terre de Longue-Pointe à Guillaume Couillard pour la somme de 150 livres. Il vient s'installer sur le côteau Sainte-Geneviève, parmi les autres ancêtres d'origine normande fixés à cet endroit. Selon Victor Caron, l'un des bons généalogistes de l'Association des familles Caron, ce côteau Sainte-Geneviève se trouverait sur remplacement de l'actuel Collège des Jésuites, coin René-Lévesque et Joffre.
Dès le printemps de 1643, il s'adonne au défrichement de sa terre des hauteurs de Québec. La compagnie des Cent-Associés lui remet trois ans plus tard le titre officiel de sa concession de 40 arpents de terre, entre les propriétés de Louis Sédillot et de Claude Larchevêque. Le gouverneur Louis D'Ailleboust lui donnera bientôt vingt arpents de plus. Le 6 décembre 1652, le gouverneur Jean de Lauzon reconnaîtra ces deux titres pour, semble-t-il, l'inciter à demeurer à cet endroit.
Mais l'ancêtre Caron a la bougeotte. Après 12 années passées sur sa belle terre de Sainte-Geneviève, il la vend à Charles D'Ailleboust, neveu du gouverneur, pour la somme considérable de 1700 livres. En fait, il vend toutes ses propriâetés de Québec pour une raison que lui seul connaît.
Quelques mois auparavant, il avait acheté de Julien Fortin dit Bellefontaine, au prix de 500 livres, une terre de cinq arpents de front par une lieue de profondeur sur la côte de Beaupré, à Sainte-Anne-du-Petit-Cap, à moins de deux kilomètres de l'actuelle basilique Sainte-Anne.
II n'aura pas le temps de profiter de sa nouvelle maison de la Côte de Beaupré. Le 8 juillet 1656, il meurt subitement à l'hôpital de Québec. Accident ou maladie ? On ne le saura jamais. Il avait 44 ou 45 ans, selon Gérard Lebel.
Sa veuve Marie Crevet attendra 10 ans avant de se remarier. Elle épousera Noël Langlois, veuf de Françoise Grenier, ce même bon vieux colon qui avait été témoin à son premier mariage. Pour éviter les querelles entre les héritiers Langlois, le mariage se fera en séparation de biens. Un mariage d'amour de toute évidence. En 1684, Noël Langlois décède à l'âge de 80 ans. Il était l'habitant le plus âgé au pays. Marie vivra encore jusqu'en 1695. Son acte de sépulture lui donne 92 ans. Selon Lebel, elle était âgée de 86 ans, ce qui était tout de même une longévité exceptionnelle pour l'époque. Quatre ans après la mort de son premier mari, Marie a vécu une terrible épreuve. Sa fille aînée,prénommée Marie elle aussi, est enlevée par huit malfaiteurs de race huronne en même temps que trois jeunes enfants dont elle avait la garde. Âgée de 21 ans, Marie était l'épouse de Jean Picard. Elle habitait la côte de Beaupré. Les ravisseurs réussirent à traverser le fleuve avec leurs captifs. Ils furent rejoints à la Pointe-Lévis par des Algonquins amis des colons. Une bagarre s'ensuivit au cours de laquelle Marie et un enfant perdirent la vie. La vie en Nouvelle-France n'était pas de tout repos.
Une dizaine d'ancêtres Caron ont fait souche en Nouvelle-France. L'ancêtre Robert est le plus intéressant au point de vue de la généalogie. Parce qu'il a été le premier arrivé et parce que sa descendance est la plus nombreuse.


   né ca 1616 à Saintonge, France
   décédé le 8 juillet 1656 à Hopital Hotel-Dieu de Quebec, Qc (âge : 40 ans)
   Profession :
   Numéro Sosa : 3574
   Fils de Rene-Edouard Caron   et de Catherine Deblois

Enfants avec le conjoint : 5
  ( 11ème génération côté maternel )Marie Caron( 11ème génération côté maternel ) 
née ca 1639 à Quebec, Qc, décédée le 9 juin 1660  (âge : 21 ans)  à Hopital Hotel-Dieu de Quebec, Qc
 
  ( 11ème génération côté paternel )Jean-Baptiste Caron( 11ème génération côté paternel ) 
né le 10 juillet 1641 à , décédé le 28 décembre 1706  (âge : 65 ans)  à Beaupre, Qc
 
  ( 11ème génération côté maternel )Robert Caron( 11ème génération côté maternel ) 
né le 10 février 1647 à Quebec, Qc, décédé le 29 avril 1714  (âge : 67 ans)  à Ste-Anne de Beaupre, Quebec
 
  Pierre Caron 
né le 11 juillet 1654 à Quebec, Qc, décédé le 26 juin 1720  (âge : 65 ans)  à Cap St Ignace, Quebec
 
  Catherine Caron 
née le 23 novembre 1649 à Quebec, Qc, décédée le 14 juin 1725  (âge : 75 ans)  à Baie St. Paul, Charlevoix, Qc
 
Ré-organisation des rangs
Conjoints 2 :
Noel(sieur) Langlois ; unis le 27 juillet 1666 à Chateau Richer, Quebec

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Note :

Noël Langlois, fils de Guillaume Langlois et Jeanne Millette, est né vers 1605, à Saint-Léonard, en Normandie (il pourrait s'agir de St-Leonard-des-Bois). C'est en 1634 qu'il arrive en Nouvelle-France avec le premier contingent de colonsrecrutés par Robert Giffard. Il n'est au pays que depuis un mois seulement lorsqu'il épouse Françoise Grenier (Garnier) le 25 juillet 1634, à l'église Notre-Dame de la Recouvrance, à Québec. C'est le quatrième mariage célébré en Nouvelle-France et le premier depuis la restitution du Québec à la France. Le P. Charles Lallemant, Jésuite, préside à cet évènement.
Le 29 juin 1637, Robert Giffard, Seigneur de Beauport, lui concède "..300 arpens de terre en rotture selon la coutume de Paris planter en bois de haulte futaye .." Cette terre est alors située sur la seigneurie de Beauport, à l'ouest de lachute Montmorency.
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Noël Langlois, charpentier et cultivateur prospère, vend bien les produits de son labeur, bois et foin... C'est ainsi qu'en 1641, avec Jean Côté, il s'engage à fournir 500 bottes de foin à la Cie de la Nouvelle-France pour la somme de 80 livres et qu'en 1643, avec Zacharie Cloutier, cette fois-ci, il promet de leur livrer 200 planches de bois en échange desquelles ils recevront un poinçon de farine.
Le 12 août 1643, Noël Langlois engage Étienne Lafond pour une période d'un an et lui promet 120 livres tournois et une paire de souliers neufs, en échange de ses services.
En 1655, Il fait l'acquisition d'un arpent de front de plus sur le fleuve et sa terre passe de 300 à 500 arpents en superficie.
Françoise Grenier, accidentellement blessée, décède le 1 novembre 1665. La veille, elle avait pu, avec son mari, répartir les biens de la communauté entre leurs enfants vivants. On a dit qu'elle avait été tuée..Le mystère restera sans doute insoluble..
Noël Langlois se remarie à Château Richer, le 27 juillet 1666, avec Marie Crevet, veuve de Robert Caron. Cette union sera sans postérité.
En juin 1683, Noël Langlois, malade, réunit ses enfants afin de donner à chacun sa part d'héritage. Il décède à Beauport le 14 juillet 1684. Au registre, on lit: " Noël Langlois âgé d'environ 80 ans et plus ancien habitant du pays,décédé le jour de devant dans la piété chrétienne, après avoir reçu les sacrements de l'Eglise et mené une vie exemplaire avec l'approbation de toute la paroisse."


   né le 4 juin 1606 à Normandie, France
   décédé le 14 juillet 1684 à Beauport, Quebec (âge : 78 ans)
   Profession :
   Numéro Sosa : 14398
   Fils de Guillaume Langlois   et de Jeanne Millet

Enfants avec le conjoint : 0