Leonard Leblanc

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Note :

Léonard Leblanc, vint de Blessac, un bourg de la Marche, ancienne province de France dont le territoire est maintenant englobé dans le département de la Creuse, arrondissement d\'Aubusson, ville célèbre par ses manufactures de tapisserie.Léonard Leblanc, fils de Léonard et de Jeanne Fayande, était maître maçon. Sans doute avait-il été engagé en cette qualité, car le 23 août 1650, le seigneur Robert Giffard et les frères Jean Juchereau de La Ferté et Nicolas Juchereau de Saint-Denis, grands recruteurs d\'ouvriers spécialisés, assistent à son mariage avec Marie Riton, fille de Robert et de Marguerite Gyon.
Léonard Leblanc pratiqua son métier sans retard. Dès 1651, lui et trois compagnons s\'engagent auprès du gouverneur Louis d\'Ailleboust pour exécuter les travaux de maçonnerie d\'une grande maison, probablement sur le domaine de Coulonge,où l\'important personnage venait de se retirer avec son épouse. Léonard entreprenait ensuite avec un autre compagnon de s\'acquitter de la maçonnerie d\'une demeure pour le compte de Jean Gloria, qui venait d\'être nommé commissaire général du magasin de la Compagnie de la Nouvelle-France.
Peut-être jugeait-il que son métier ne lui assurait pas un revenu suffisant. Il décida de s\'établir sur une concession au bourg du Fargy, qui était le village de la seigneurie de Beauport. Il devait la mettre en valeur jusqu\'à la fin deses jours. Ainsi, en 1667, il y exploite 16 arpents et possède trois têtes de bétail. Le couple a cinq enfants sous son toit. Déjà, deux des filles ont fondé des foyers. L\'aînée, Thérèse, a épousé le maître chirurgien Pierre Vallée en 1665; elle devait lui donner dix enfants. Le boucher Michel Lecours venait tout juste de conduire Louise à l\'autel (février 1667); tout comme sa soeur, elle devait être mère de dix enfants.
Le seul fils de la famille, Noël, choisit le métier de charpentier de navire. En 1686, il épousa Félicité Picard, fille de Jean et de Marie-Madeleine Gagnon, mais décéda peu après, n\'ayant pas eu le plaisir de connaître sa seule fille. Ses quatre autres soeurs se marièrent : Marguerite avec Pierre Bazin (1670), Marie-Élisabeth avec René Cloutier (1672), Jeanne avec Pierre Morel (1675) et Françoise (1678) avec Jean Prévost.

 

Cinq pionniers Leblanc
arrivés au XVIIe siècle
- Le premier Leblanc qui fonda un foyer en Nouvelle-France n\'a pas de descendants. Jean Leblanc, originaire du Calvados, plus exactement de Saint-Lambert (aujourd\'hui une petite commune de 200 habitants située dans l\'arrondissement de Caen),épousa à Québec, en novembre 1643, Madeleine Nicolet, qui était la fille naturelle du célèbre explorateur Jean Nicolet, le premier Blanc à parcourir le Nord-Ouest américain, et d\'une Nipissirinienne.
Madeleine eut cinq enfants. Jean, était domestique chez Guillaume Couillard, le gendre de Louis Hébert, et selon le Journal des Jésuites, il était belliqueux. En 1646,dans la nuit du mardi gras au mercredi des cendres, il attaqua à coupsde bâton, dans une chicane, Jacques Pairieu, un autre membre du personnel de l\'hôpital, qui reçut ainsi «plusieurs trous à la tête». Leblanc fut condamné au chevalet, une arête aigüe de bois sur laquelle on plaçait les coupables àcheval avec un boulet à chaque pied.
Jean Leblanc fut tué par les Iroquois à l\'île d\'Orléans en 1662. Il laissait deux enfants, dont une fille,Madeleine, qui, en 1666, devint l\'épouse de Jean Pichet, à qui elle donna six enfants.
- Le deuxième, Léonard Leblanc, vint de Blessac, un bourg de la Marche, ancienne province de France dont le territoire est maintenant englobé dans le département de la Creuse, arrondissement d\'Aubusson, ville célèbre par ses manufactures de tapisserie. Léonard Leblanc, fils de Léonard et de Jeanne Fayande, était maître maçon. Sans doute avait-il été engagé en cette qualité, car le 23 août 1650, le seigneur Robert Giffard et les frères Jean Juchereau de La Fertéet Nicolas Juchereau de Saint-Denis, grands recruteurs d\'ouvriers spécialisés, assistent à son mariage avec Marie Riton, fille de Robert et de Marguerite Gyon.
Léonard Leblanc pratiqua son métier sans retard. Dès 1651, lui et trois compagnons s\'engagent auprès du gouverneur Louis d\'Ailleboust pour exécuter les travaux de maçonnerie d\'une grande maison, probablement sur le domaine de Coulonge,où l\'important personnage venait de se retirer avec son épouse. Léonard entreprenait ensuite avec un autre compagnon de s\'acquitter de la maçonnerie d\'une demeure pour le compte de Jean Gloria, qui venait d\'être nommé commissaire général du magasin de la Compagnie de la Nouvelle-France.
Peut-être jugeait-il que son métier ne lui assurait pas un revenu suffisant. Il décida de s\'établir sur une concession au bourg du Fargy, qui était le village de la seigneurie de Beauport. Il devait la mettre en valeur jusqu\'à la fin deses jours. Ainsi, en 1667, il y exploite 16 arpents et possède trois têtes de bétail. Le couple a cinq enfants sous son toit. Déjà, deux des filles ont fondé des foyers. L\'aînée, Thérèse, a épousé le maître chirurgien Pierre Vallée en 1665; elle devait lui donner dix enfants. Le boucher Michel Lecours venait tout juste de conduire Louise à l\'autel (février 1667); tout comme sa soeur, elle devait être mère de dix enfants.
Le seul fils de la famille, Noël, choisit le métier de charpentier de navire. En 1686, il épousa Félicité Picard, fille de Jean et de Marie-Madeleine Gagnon, mais décéda peu après, n\'ayant pas eu le plaisir de connaître sa seule fille. Ses quatre autres soeurs se marièrent : Marguerite avec Pierre Bazin (1670), Marie-Élisabeth avec René Cloutier (1672), Jeanne avec Pierre Morel (1675) et Françoise (1678) avec Jean Prévost.
- Lors du recensement de 1667, on note la présence, au Cap-de-la-Madeleine, de Nicolas Leblanc dit Labrie et de son épouse, Madeleine Duteau. Le couple n\'a pas encore d\'enfant, mais il est bien établi: il cultive déjà 17 arpents. Nicolasétait originaire de Chennevières-sur-Marne (une quinzaine de kilomètres à l\'est de Paris). Quatre fils et trois filles naîtront de
cette union. Au moins deux fils fondèrent des foyers: Nicolas en 1698 avec Geneviève Petit et René en 1704 avec Jeanne Bourbeau; ils seront à leur tour pères d\'une dizaine d\'enfants, dont cinq fils.
- Les sulpiciens, seigneurs de l\'île de Montréal, avaient près d\'une trentaine de domestiques à leur service en 1666. Parmi eux, se trouvait Jacques Leblanc, fils d\'Antoine et de Madeleine Boucher, de la paroisse Saint-Pierre de PontL\'Évêque, au Calvados (Normandie). En cette même année, 1666, il épousait Suzanne Rousselin, fille de Philibert et d\'Hélène Martin.
Leur premier enfant, un fils, Julien, vit le jour à Montréal. En 1690, celui-ci joignit sa destinée à celle d\'Anne Vanier, fille de Guillaume et de Madeleine Bailly. Ce couple fut prolifique: 14 enfants donc cinq fils. Jacques et Suzannes\'établirent à Charlesbourg peu après la naissance de Julien. Là virent le jour sept de leurs huit autres enfants dont cinq fils. Un seul de ceux-ci, semble-t-il, Charles, fonda un foyer: en 1709, il épousait Suzanne Bon, fille de Pierre et de Michelle Duval, qui lui donna une dizaine d\'enfants. Vers 1719, la famille se fixa à Saint-Laurent (île de Montréal).
- Mentionnons pour terminer Antoine Leblanc dit Jolicoeur, onginaire de Picardie. Ses parents, Martin Leblanc et Marie Flanlau, étaient de Noyon, une ville de l\'arrondissement de Compiègne qui compte aujourd\'hui environ 15 000 habitants. Depuis Paris, la N 2 et la N 17 conduisent à Senlis (40 km) dont l\'enceinte gallo-romaine et la cathédrale retiennent l\'attention; puis, la D 932A poursuit, direction nord-est, jusqu\'à Compiègne (30 km) où furent signées les armistices de1918 et de 1940. Enfin, depuis Compiègne, la N 32 débouche sur Noyon (24 km), qui compte une autre cathédrale de style gothique, de même que la maison natale, convertie en musée, du célèbre réformateur Jean Calvin.
C\'est dans l\'île d\'Orléans que Leblanc dit Jolicoeur se fixa avec son épouse, Élisabeth Roy, fille d\'Antoine et de Simone Gaultier, originaire de Senlis, et veuve de Pierre Paillereau, à qui elle avait donné deux filles. Mariés en 1670, Antoine et Élisabeth eurent quatre enfants, dont deux fils. L\'un d\'eux, Joseph, conduisit à l\'autel, vers 1697, à Saint-Jean, île d\'Orléans, Marie Flibot, fille de Charles et de Marguerite Rousselot. Le couple eut neuf enfants, tous nâes à Saint-Jean.
Antoine ne devait pas rouler sur l\'or, car, en 1681, il n\'ensemençait que quatre arpents. Il décéda prématurément en 1687: il n\'avait que 38 ans.


né ca 1628 à France
décédé le 6 octobre 1691 à Hopital Hotel-Dieu de Quebec, Qc (âge : 63 ans)
Profession :
Numéro Sosa : 3030
Fils de Leonard Leblanc   et de Jeanne Fayande



Conjoints 1 :
Marie Riton ; unis  à

   née ca 1623 à France
   décédée ca 1675 à Beauport, Quebec (âge : 52 ans)
   Profession :
   Numéro Sosa : 3031
   Fille de Robert Riton   et de Marguerite Guyon

Enfants avec le conjoint : 1
  ( 11ème génération côté paternel )Marguerite Leblanc( 11ème génération côté paternel ) 
née le 2 septembre 1656 à Quebec, Qc, décédée le 13 février 1725  (âge : 68 ans)  à St-Vallier de Bellechasse, Quebec
 
Ré-organisation des rangs