Nicholas Patenaude |
Nicolas Patenôtre, Patenaude ou Patenostre est né vers 1626, originaire de la paroisse de Berville, de l\'évêché de Caux, en Normandie, fils de Nicolas Patenostre et d\'Adrienne ou Adriane Simon. Aujourd\'hui, ce Berville, semble être Berville-sur-Seine, canton de Deauville, arrondissement de Rouen, dans le département de La Seine-Maritime, en Normandie.
Nicolas Patenôtre est l\'ancêtre de tous les Patenaude d\'Amérique du Nord. Leur nom de famille est un dérivé du nom de leur métier de patenôtrier, ce qui est un fabriquant de chapelets. Il arrive à Québec vers 1650, peut-être avant, comme drapier de métier ou vendeur de tissu. Il se met au service de Charles Sevestre, commis au magasin de Québec, lieutenant particulier de la sénéchaussée et juge prévôt.
Nicolas Patenostre fait ensuite la rencontre de Marguerite Breton, née en 1635, fille d\'Antoine Breton et de Sainte Paulin, à Saint-Nicolas-des-Champs, de Paris. Sainte Paulin, mère de Marguerite, après la mort de son mari Antoine Breton, convole avec Robert Vié. Deux filles Vié, demi-sœurs de Marguerite Breton, Marie-Sainte et Marie viennent également dans la Colonie. Marie-Sainte Vié, qui épouse l\'ancêtre Jean Poitras, a 17 enfants.
Le mercredi 25 octobre 1651, à Québec, devant le notaire Audouart, Nicolas Patenostre et Marguerite Breton signent leur contrat de mariage. Le lundi suivant 30 octobre 1651, la bénédiction de l\'engagement matrimonial de Nicolas et de Marguerite a lieu à l\'église Notre-Dame de Québec.
Nicolas, le 16 janvier 1652, obtient une concession dans Sillery, mais la revend en 1656. Le 1er août 1655, il a prit à bail pour six ans une terre d\'un arpent de front, située sur la Grande-Allée entre Antoine Brassard et Denis Duquet.
Le 10 mars, il fait l\'acquisition d\'une autre ferme dans la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges, arrière-fief Grandpré de la Déroute, entre Jean Normand et Nicolas Gendron, dit Lafontaine.
Nicolas Patenostre et sa famille en 1662, vont enfin se fixer pour toujours à l\'Ile d\'Orléans, dans la paroisse de Sainte-Famille.
Au recensement de 1666, Nicolas, drapier, Marguerite Breton et leurs sept enfants demeurent à l\'Ile. L\'année suivante, ils déclarent posséder neuf arpents en culture et neuf bêtes à cornes. Les voisins immédiats nommés sont Jean Royer et Jean Foucher.
Des onze Patenaude ou Patenostre qui naissent, c\'est Charles Patenaude, né et baptisé le 21 mai 1656, il épouse à Boucherville, le 8 février 1694, Françoise Séguin, née le 1 novembre 1674, fille de l\'ancêtre François Séguin, dit la Déroute et de Jeanne Petit. À la suivante génération, des dix enfants, Étienne Patenaude, né le 9 octobre 1697, à Longueuil, épouse en 1721, Angélique Lamarre, dit Saint-André, née en 1701. Leur fille, à la quatrième génération, Angélique Patenaude, née en 1724, épouse en 1742, Joseph Pagé.
L\'ancêtre Nicolas Patenostre quitte les siens le jeudi 13 février 1670, à l\'âge de 50 ans. Il est inhumé le lendemain à Sainte-Famille de l\'Ile d\'Orléans.
Quant à l\'aïeule, Marguerite Breton, elle est encore vivante au mariage d\'un de ses fils le 11 novembre 1698. Selon une hypothèse, elle est peut-être morte à Montréal, durant la grande épidémie de 1702.
La famille Breton habitait sur la rue Guiérin Boisseau à Paris en 1631.
Marguerite Patenaude née le 26 novembre 1669 à Ste-Famille, io, Quebec, décédée le 4 mai 1738 (âge : 68 ans) à St-Jean Ile d'Orleans, Quebec |